Foire Aux Questions (FAQ)
La présence de plusieurs documents administratifs VTC est obligatoire à bord de votre véhicule, notamment :
- Votre permis de conduire valide.
- Votre carte professionnelle VTC en cours de validité.
- L’assurance en cours de validité pour votre véhicule VTC.
- Le macaron VTC, délivré par le registre des VTC.
Pour l’établissement d’une activité VTC en tant qu’indépendant, un chauffeur VTC dispose de plusieurs options de structure juridique, notamment :
- Micro-entreprise (Auto-entrepreneur)
- Société (SASU ou EURL)
- L’utilisation de plateformes telles qu’Uber est dorénavant proscrite pour les détenteurs de la capacité LOTI.
Notre recommandation :
Nous conseillons d’opter pour une SAS ou une EURL lors de la création de votre statut juridique, car en tant que micro-entreprise, votre chiffre d’affaires annuel sera plafonné à 70 000 euros depuis le 1ᵉʳ janvier 2018.
Avec la loi VTC/Taxi de Laurent Grandguillaume, les détenteurs de la capacité LOTI conservent le droit d’effectuer des services occasionnels de transports publics collectifs dans des véhicules de moins de 10 places dans les conditions suivantes :
- Sur les territoires géographiques qui ne font pas partie du périmètre du plan de déplacements urbains (PDU), englobant ainsi les agglomérations de moins de 100 000 habitants.
- Sur les itinéraires reliant un point situé à l’intérieur du périmètre d’un PDU à un point situé à l’extérieur de celui-ci.
- L’utilisation de plateformes telles qu’Uber est désormais prohibée pour les détenteurs de la capacité LOTI.
- Pour la plupart des clients, opter pour un VTC via une plateforme de réservation est avant tout un choix économique. Le prix de la course est pré-estimé lors de la réservation, ce qui signifie qu’il ne dépend pas des conditions de circulation, contrairement à la tarification des taxis. Cependant, contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas être héler dans la rue.
- Les VTC indépendants, qui ne dépendent pas de plateformes pour trouver des clients, ont une liberté totale en matière de tarification. Chacun peut ajuster ses tarifs pour rester compétitif sur le marché.
- Obtenir la carte professionnelle VTC, nécessaire pour exercer cette activité, représente un coût d’environ une centaine d’euros. En comparaison, une licence taxi, l’équivalent chez les taxis, peut coûter plus de 100 000 euros.
- Contrairement aux taxis, les chauffeurs VTC ne sont pas limités géographiquement dans l’exercice de leur activité. Ils ne sont pas soumis à une licence délivrée par une commune ou une préfecture de police spécifique. Par exemple, un chauffeur VTC ayant obtenu sa carte professionnelle dans une chambre des métiers à Nanterre peut exercer son activité à Cannes lors du célèbre festival, sans restriction géographique.
Le revenu moyen d’un chauffeur VTC indépendant, opérant sa propre entreprise, oscille entre 4500 et 6500€ par mois.
Nos conseils :
Lorsque vous lancez votre activité en tant que chauffeur VTC, nous vous recommandons d’utiliser des applications telles qu’Uber comme point de départ. Cela vous permettra d’accélérer le développement de votre chiffre d’affaires et d’acquérir de l’expérience plus rapidement.
Pour augmenter votre chiffre d’affaires et développer votre expertise, nous vous suggérons de construire votre propre réseau de clients VTC. En exploitant le pouvoir du bouche-à-oreille, vous pouvez établir un carnet d’adresses avec des clients solvables tels que des cadres supérieurs, des mannequins, des sportifs, des touristes, des professionnels du show-business, etc. En partageant ce réseau avec d’autres chauffeurs VTC, vous pourrez vous entraider en cas d’indisponibilité de l’un ou de l’autre.
Le conducteur VTC doit se conformer à divers critères concernant son véhicule, garantissant ainsi la sécurité et le confort des passagers. Le véhicule doit :
- Disposer d’une capacité de 4 à 9 places, y compris le conducteur.
- Être équipé d’au moins quatre portes.
- Avoir une ancienneté de moins de 6 ans.
- Être doté d’un moteur ayant une puissance nette égale ou supérieure à 84 kW.
- Présenter des dimensions minimales de 4,50 mètres sur 1,70 mètre.
Le VTC doit obligatoirement souscrire à une assurance, procéder à un contrôle technique annuel et être titulaire du permis B (ou équivalent européen) depuis au moins 3 ans (et qu’il ne soit pas probatoire suite à une perte de points par exemple).
VTC signifie « Véhicule de Tourisme avec Chauffeur ». Il s’agit d’un service de transport professionnel avec réservation préalable.
La loi définit les VTC comme étant des « exploitants qui mettent à la disposition de leur clientèle une ou plusieurs voitures de transport avec chauffeur, dans des conditions fixées à l’avance entre les parties. »
La formation pour devenir conducteur de VTC est fortement recommandée pour avoir une chance de réussir l’examen. Mais elle n’est pas obligatoire.
La formation dure entre 50 heures et 300 heures environ.
Le contenu de la formation a pour but de vous préparer à l’examen VTC.
Elle vous forme aux épreuves écrites théoriques (réglementation) et aux épreuves pratiques (conduite, comportement, etc.).
La durée pour passer l’examen pratique VTC dépend de divers facteurs, y compris votre préparation individuelle et les disponibilités d’examens.
En effet, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) qui organisent l’examen VTC ne peuvent pas communiquer de date d’examen pratique VTC trop tôt. À l’inverse de l’épreuve écrite qui est collective et suit un calendrier annuel précis, les épreuves de conduite se déroulent individuellement, et leur fréquence varie chaque mois selon le nombre de candidats ayant réussi l’examen théorique.
Toutefois, rapprochez-vous de votre centre formation DEVENIR CHAUFFEUR par téléphone pour connaître les délais moyens par région.
Pour devenir chauffeur VTC, vous devez suivre une formation spécifique, passer un examen théorique et pratique pour obtenir une carte professionnelle.
Les épreuves sont compliquées, une formation est presque indispensable pour réussir son examen de VTC.